Les villes de manière générale, et Kinshasa en particulier, sont perçues comme des lieux de réussite économique et sociale.
Leur croissance est continuelle et est à l’origine du processus d’urbanisation qui, quels qu’en soient la production et les modèles construits, est aujourd’hui la manifestation concrète du développement et de l’intégration économique.
Le mouvement d’agglomération des populations, d’habitat et de fonctions se renforce aujourd’hui par la concentration territoriale, les effets de proximité spatiale et d’encastrement des relations à l’intérieur des réseaux.
La complexification de ces effets d’agglomération oblige, en fait, à revoir le mode d’appropriation du sol urbain et pose le problème de gestion des villes dans le souci de répondre aux multiples besoins de leurs populations.
La périurbanisation traduit alors l’évolution de l’urbanisation d’aujourd’hui.
Le phénomène est généralisé et est cependant très diversifié et difficile à cerner dans ses modalités.
Cette première partie constitue le support contextuel et théorique de l’étude.
Le support contextuel donne la problématique, les objectifs et les hypothèses de recherche.
Il retrace également le cadre général de l’étude qui nous permet de bien aborder le processus de croissance des villes, notamment la question de l’urbanisation de la ville de Kinshasa.
Le support théorique est basé sur une analyse conceptuelle des hypothèses à travers une revue de littérature afin de mieux comprendre les phénomènes « mobilité résidentielle et étalement urbain » et leurs différents aspects : reseaux Les villes de manière générale, et Kinshasa en particulier, sont perçues comme des lieux de réussite économique et sociale.
Leur croissance est continuelle et est à l’origine du processus d’urbanisation qui, quels qu’en soient la production et les modèles construits, est aujourd’hui la manifestation concrète du développement et de l’intégration économique.
Le mouvement d’agglomération des populations, d’habitat et de fonctions se renforce aujourd’hui par la concentration territoriale, les effets de proximité spatiale et d’encastrement des relations à l’intérieur des réseaux.
La complexification de ces effets d’agglomération oblige, en fait, à revoir le mode d’appropriation du sol urbain et pose le problème de gestion des villes dans le souci de répondre aux multiples besoins de leurs populations.
La périurbanisation traduit alors l’évolution de l’urbanisation d’aujourd’hui.
Le phénomène est généralisé et est cependant très diversifié et difficile à cerner dans ses modalités.
Cette première partie constitue le support contextuel et théorique de l’étude.
Le support contextuel donne la problématique, les objectifs et les hypothèses de recherche.
Il retrace également le cadre général de l’étude qui nous permet de bien aborder le processus de croissance des villes, notamment la question de l’urbanisation de la ville de Kinshasa.
Le support théorique est basé sur une analyse conceptuelle des hypothèses à travers une revue de littérature afin de mieux comprendre les phénomènes
« mobilité résidentielle et étalement urbain » et leurs différents aspects : réseaux PROBLEMATIQUE, OBJECTIFS ET HYPOTHESES DE RECHERCHE
…, Et quoiqu’on en dise, dans la vie scientifique, les problèmes ne se posent pas d’eux-mêmes.
C’est précisément ce sens du problème qui donne la marque du véritable esprit scientifique… S’il n’y a pas eu de question, il ne peut y avoir connaissance scientifique.
Rien ne va de soi. Rien n’est donné. Tout est construit. (Lututala M., La formation de l’esprit scientifique, 2005)
INTRODUCTION
A Kinshasa, nous assistons à la densification des périphéries proches et à la formation de nouvelles “périphéries urbaines plus lointaines”, souvent qualifiées par le phénomène de “périurbanisation” ou de “rurbanisation” selon les auteurs qui se sont intéressés à la question.
Le processus économique en termes d’infrastructures, équipements, emplois et autres activités, ne suit pas cette distribution de la population.
Il se dégage d’énormes contrastes urbains et pourtant, la ville s’étale.
Par ailleurs, l’étalement prend la forme d’une ville éclatée ou fragmentée dont la composition démographique détermine des niveaux ou des catégories sociales distinctes et spatialement différenciées.
L’analyse préconisée dans le cadre de cette recherche tente de décrypter les facteurs à l’origine des mobilités résidentielles périurbaines et le mode d’appropriation du sol urbain conduisant à l’étalement urbain et leurs incidences socio-spatiales.
D’où, de grandes interrogations se posent autour de la question de la ville et/ou de la métropole.
Son évolution et son devenir interpellent de nombreux chercheurs scientifiques contemporains.
Même les politiques, les décideurs et les aménageurs en font, désormais, leur objet central dans leurs discours sur la ville.
Ces interrogations qui manifestent fortement une certaine inquiétude affichée quant à l’avenir des villes, ne relèvent guère d’un hasard ; elles trouvent leurs fondements dans les constats de l’évolution urbaine étalée.
Les préoccupations autour de la question de la ville ne semblent pas être vidées, elles sont toujours d’actualité.
Il nous faut donc circonscrire et définir clairement la problématique de notre recherche.
C’est l’objectif de ce chapitre qui comprend cinq sections.
La première aborde la problématique de la recherche en décrivant les différents déséquilibres dans la répartition spatiale de la population.
La deuxième amorce le problème et les questions de recherche qui nous guident à comprendre pourquoi les Kinois migrent-ils vers la périphérie.
La troisième cerne les objectifs de recherche qui révèlent l’importance de la mobilité résidentielle et de l’étalement urbain, ainsi que les facteurs qui en découlent.
La quatrième décrit les hypothèses de recherche, la cinquième donne les précisions sur le choix du site et l’intérêt de la recherche et la sixième, enfin, décrit le cadre conceptuel d’analyse de la mobilité résidentielle conduisant à l’étalement urbain.
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