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CADRE CONCEPTUEL D’ANALYSELes principales difficultés

CADRE CONCEPTUEL D ANALYSE

CADRE CONCEPTUEL D’ANALYSE
Les principales difficultés de ce cadre conceptuel d’analyse sont les interactions mutuelles entre le bloc de variables liées au cycle de vie du ménage, aux caractéristiques sociodémographiques, au cadre de vie/environnement résidentiel, à l’environnement social et économique et au revenu ; qui sont autant de variables altérantes à la mobilité résidentielle vers la périphérie, conduisant ainsi à l’étalement urbain anarchique, compromettant alors le développement urbain durable, comme nous le montrons dans la figure nᵒ 1 ci-dessous.


15 Ville satellite : c’est une ville administrativement indépendante de la grande ville, mais qui entretient avec elle des relations de grande dépendance.

Dans ce cadre conceptuel, les facteurs explicatifs du processus de mobilité résidentielle périurbaine sont appréhendés au niveau micro-échelle.

A ce niveau, ce sont : (1) le statut d’occupation du logement (selon qu’on est propriétaire, locateur, sous-logé ou encore hébergé) est fonction des facteurs liés au cycle de vie, aux caractéristiques sociodémographiques et aspirations du chef de ménage d’une part, et des effets de l’urbanisation et/ou de la métropolisation sur les aspirations du chef du ménage d’autre part.

Tous ces facteurs combinés conduisent à (2) la décision de changer de résidence ou de migrer.

Celle-ci nécessitera de prendre en compte les facteurs liés au cadre de vie, à l’environnement social et aux différentes médiations pour s’insérer, et alors, on procèdera au (3) choix de la localisation du (nouveau) logement ; soit opter pour les zones centrales (urbanisées) ou soit pour les zones périphériques qui sont généralement caractérisées par la précarité, des constructions anarchiques, l’insuffisance d’infrastructures et le marque d’urbanisme ; compromettant ainsi le développement urbain durable.

Une fois qu’on opte pour la périphérie, on doit développer les stratégies économiques de survie et d’insertion.

Cette mobilité résidentielle périurbaine aura comme conséquence (4) l’étalement urbain anarchique.


Ce cadre conceptuel montre bien qu’un entrelacement indissoluble existe entre les concepts opératoires, dont la mobilité résidentielle périurbaine et l’étalement urbain.

CONCLUSION


Ce premier chapitre a permis de circonscrire la problématique, les objectifs et les hypothèses de recherche.

Il est donc question d’une part, « de comprendre l’étalement urbain à travers la mobilité résidentielle périurbaine et ses implications économiques et sociodémographiques sur l’espace habité et sur le développement urbain durable».

D’autre part, d’analyser les différentes étapes de l’urbanisation de la ville de Kinshasa, les dynamiques (évolution) de sa population, les trajectoires résidentielles des chefs de ménages migrants périurbains et les implications spatiales qui en découlent.

Cette recherche met en évidence l’importance de la mobilité résidentielle en général, et périurbaine en particulier, son impact sur l’étalement urbain de la ville de Kinshasa et les facteurs, aussi bien de cette mobilité résidentielle que de l’étalement urbain.

L’hypothèse principale retenue est que l’étalement urbain résulte principalement de l’étalement résidentiel.KINSHASA, LA METROPOLE : CONTEXTE GENERAL DE L’ETUDE, URBANISATION ET HABITAT
Chaque problème définit son propre espace. (Schwartz, 1999).


« L’histoire constitue l’un des moyens essentiels pouvant permettre de connaitre avec quelque précision un objet dans l’espace et dans le temps » (Bolia, 2014 :33).
« Un rythme d’expansion rapide est une première caractéristique fondamentale de l’histoire de Kinshasa (L. de Saint Moulin, 2010 : 241)».


INTRODUCTION
L’objectif de ce chapitre consiste d’une part, à dresser le tableau de la situation sociale, politique, économique et démographique de la RDC en général, et de la ville de Kinshasa en particulier, avant et après l’indépendance.

Ainsi que la description de la commune de la N’sele où l’enquête de terrain s’est déroulée.


D’autre part, de faire un aperçu de l’évolution urbaine de la ville de Kinshasa ; il s’agit en fait de retracer son histoire urbaine, d’appréhender et de profiler ses tendances futures.

Il permet de revisiter, par des statistiques à des moments précis, l’évolution socio-spatiale de la ville de Kinshasa, et d’expliquer ses forces et ses faiblesses, les différentes politiques qui ont dominé son façonnement et les mécanismes sous-jacents qui ont été à l’origine.

Autrement dit, la lecture et la compréhension d’un espace urbain comme Kinshasa ne peuvent se réaliser sans une réelle connaissance de son histoire, qui est à même de nous éclairer sur les éventuelles ébauches d’une évolution future.

L’objectif ici n’est pas de raconter l’histoire urbaine de Kinshasa dans son entièreté, mais il s’agit plutôt de déterminer les moments forts et les forces urbaines qui, au demeurant, ont organisé et façonné l’espace urbain kinois depuis l’ère coloniale jusqu’à aujourd’hui.


La production du bâti dans l’agglomération kinoise a engendré de grands mouvements d’urbanisation.

Celle-ci est variable dans l’espace et dans le temps. Ainsi, les civilisations successives marquent l’espace et laissent des empreintes, et mêmequand celles-ci s’effacent, l’espace en est profondément imprégné ; car l’espace n’est pas neutre, il traduit un rapport avec le social.


Toute occupation spatiale est le résultat d’un rapport d’usage entre l’homme et l’espace.

L’espace traduit, en fait, le produit né de l’intervention de l’homme avec toutes ses composantes sociale, culturelle, démographique et économique.

Et il est par conséquent, le résultat d’un projet social qui fait intervenir de nombreux opérateurs et acteurs.


Ce chapitre comprend treize sections, dont la première retrace le contexte géographique de la ville de Kinshasa tandis que la deuxième, le contexte politique et économique ainsi que toutes les répercussions qui se font sur la ville de Kinshasa en tant que capitale.

La troisième section décrit le contexte sociodémographique de la ville de Kinshasa.

La quatrième section donne la structure et la dynamique des emplois dans l’ensemble du pays en dégageant les particularités de la ville de Kinshasa.

La cinquième section décrit et localise la zone où s’est déroulée l’enquête, en l’occurrence la commune de la N’sele.

La sixième section donne une esquisse sur la métropolisation des pays du Tiers-Monde pour en établir un petit parallélisme.

La septième section présente l’esquisse sur l’histoire des villes de la RDC, étant donné que celles-ci sont des points de polarisation, non seulement de l’espace, mais également des sociétés où elles se développent.

La huitième section décrit la genèse de la ville de Kinshasa ; son urbanisation et son habitat.

Elle permet de retracer les types d’urbanisation et les différents plans d’aménagement urbain.

La neuvième section présente les différents modes de croissance urbaine et les facteurs qui ont concouru à l’étalement urbain de Kinshasa.

La dixième section illustre la procédure d’acquisition d’une parcelle à Kinshasa et quelques lois en matière foncière.

La onzième section présente la perception de l’espace urbain par les Kinois, qui semble être liée aux clivages sociaux.

La douzième section démontre les effets pervers de l’urbanisation et de la migration intra-urbaine kinoise. La treizième section établit le diagnostic urbain après le tour d’horizon de l’urbanisation de Kinshasa.
Cette présentation paraît importante dans la mesure où le contexte sous examen peut déjà en lui-même être porteur d’éléments susceptibles de faciliter la compréhension de l’émergence de la mobilité résidentielle périurbaine et de l’étalement urbain.

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