STRUCTURE DE LA THESE
La présente thèse s’articule en deux parties structurées en sept chapitres.
La première partie, intitulée « Contexte de l’étude, fondements théoriques et processus de croissance des villes», comprend trois chapitres.
Il s’avère impossible de départager deux raisonnements scientifiques sur la base des seules conclusions d’analyse.
Sans le contexte de l’étude, sans la théorie, les faits ne sont pas interprétables, quel que soit d’ailleurs l’instrument d’analyse.
En d’autres termes, une théorie est une explication causale qui met en relation des faits entre eux.
Le premier chapitre, Problématique, objectifs et hypothèses de recherche, circonscrit et définit la problématique de la recherche.
Le deuxième chapitre, Kinshasa la métropole : contexte général de l’étude, urbanisation et habitat, consiste d’une part, à dresser le tableau de la situation sociale, politique, économique et démographique de la RDC en général, et de la ville de Kinshasa en particulier, avant et après l’indépendance.
Ainsi que la description de la commune de la N’sele où l’enquête de terrain s’est déroulée.
D’autre part, de faire un aperçu de l’évolution urbaine de la ville de Kinshasa ; il s’agit en fait de retracer une esquisse de son histoire urbaine, d’appréhender et de profiler ses tendances futures.
Il permet de revisiter, par des statistiques à des moments précis, l’évolution démographique et socio-spatiale de la ville de Kinshasa, et d’expliquer ses forces et ses faiblesses, les différentes politiques qui ont dominé son façonnement et les mécanismes sous-jacents qui ont été à l’origine.
Bref, il s’agit d’appréhender une réelle connaissance de son urbanisation susceptible de nous éclairer sur les éventuelles perspectives d’une évolution future.
Le troisième chapitre, Fondements théoriques des concepts opératoires : revue de la littérature, consiste à réaliser un état de lieux de la littérature sur la mobilité résidentielle, la migration, la périurbanisation et l’étalement urbain, à circonscrire le cadre théorique des migrations intra-urbaines et de la microéconomie urbaine, à travers quelques théories, modèles et approches, à passer en revue les déterminants liés à la décision de migrer et de localisation résidentielle périurbaine des ménages.
La deuxième partie est consacrée aux «Analyses empiriques».

Elle comprend quatre chapitres. Hormis le chapitre relatif aux sources de données et aux démarches méthodologiques, cette seconde partie nous donne les résultats auxquels nous avons abouti dans cette thèse.
Nous démontrons dans cette seconde partie que, pour la recherche qualitative notamment, la théorie n’est pas un handicap, mais plutôt un atout dont il faudra tirer pleinement profit. La réflexion théorique peut donc précéder avantageusement le travail de terrain (la recherche quantitative), et il ne saurait être question de la bannir à tout prix. Cette partie va du quatrième au septième chapitre de la thèse.
Le quatrième chapitre, Sources de données et démarches méthodologiques, présente les sources des différentes données et les techniques d’analyse statistique utilisées pour tester les hypothèses formulées au début de cette thèse.
En fonction de la pertinence de chaque phénomène, nous présentons les précautions théoriques et méthodologiques à prendre pour une analyse cohérente.
Le cinquième chapitre, Profils et environnement résidentiel des migrants périurbains, décortique les résultats de l’analyse des profils et environnement résidentiels des ménages migrants périurbains de la N’sele à travers l’enquête de terrain.
L’effort de caractérisation des profils des ménages migrants périurbains dans ce chapitre constitue un pré requis dans une perspective de modélisation de la mobilité résidentielle pour le chapitre suivant.
Le sixième chapitre, Déterminants des trajectoires résidentielles des migrants périurbains, indique les facteurs qui influencent la décision des ménages en matière résidentielle qui est en fait un processus unique intégrant deux composantes : le choix de changement de logement (ou déménagement) et le choix d’une nouvelle localisation. Nous avons adopté l’alternative de modéliser séparément les deux étapes du processus de décision résidentielle, tout en considérant les modèles différents : modèles explicatifs des changements de logement dans l’ensemble (Modèle I) et les modèles explicatifs des changements de logement vers la périphérie de la N’sele (Modèle II).
Le septième chapitre, Principales médiations dans le processus d’insertion urbaine des migrants périurbains, illustre l’insertion urbaine des nouveaux arrivants en périphérie de Kinshasa, notamment de la N’sele et dégage un schéma typique des trajectoires résidentielles des ménages migrants.
Cette insertion est un processus qui suppose la prise en compte de plusieurs facteurs socio-économiques et culturels.
Notamment, l’obtention d’une activité (emploi), l’acquisition d’un logement, et le maintien des relations étroites des migrants avec la parentèle périurbaine, qui constituent les éléments essentiels du processus d’insertion urbaine.
Elles représentent les instruments socio-économiques des médiations urbaines qui paraissent plus pertinents pour rendre compte de ce processus.
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